Assurer la gestion des déchets en entreprise : obligations, étapes et bonnes pratiques en 2025

Assurer la gestion des déchets en entreprise : obligations, étapes et bonnes pratiques en 2025

Dominique BELLEGO |

La gestion des déchets en entreprise a longtemps été perçue comme une tâche fastidieuse, reléguée au second plan derrière d’autres priorités. Mais en 2025, impossible d’ignorer le sujet : la gestion des déchets en entreprise s’invite désormais au cœur des stratégies RSE, des contrôles d’audit et des plans de performance durable. Pourquoi cet engouement soudain ? Parce que le cadre légal s’est largement durci, que la traçabilité est devenue incontournable et que chaque entreprise – de la PME familiale à la multinationale – doit désormais prouver sa conformité.

Longtemps vue comme une corvée, la gestion des déchets s’impose désormais comme un pilier de la stratégie RSE. En France, les nouvelles obligations posées par la loi AGEC et le fameux décret 5 flux imposent un tri à la source, la tenue de registres, l’utilisation de plateformes comme Trackdéchets… et ce, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à 750 000 € ! Certaines entreprises, comme cette PME de l’Ouest, ont même réussi à diviser par deux leurs coûts de traitement en structurant leur démarche, tout en valorisant leur image auprès des clients et partenaires.

Agir aujourd’hui, c’est anticiper la législation de demain, mais aussi transformer une contrainte en atout pour l’entreprise : performance, conformité, engagement environnemental, motivation des équipes… Les bénéfices sont multiples. Mais quels sont les types de déchets à prendre en compte et comment s’y retrouver dans la réglementation actuelle ? Voici un guide structuré, opérationnel et sans jargon, pour naviguer avec confiance dans la gestion des déchets en entreprise en 2025.

Pour en savoir plus sur les obligations officielles, consultez le dossier complet du Service-public.fr.

 


 

Comprendre le cadre légal de la gestion des déchets en entreprise en 2025

Responsabilité de l’entreprise et obligations réglementaires

En 2025, la responsabilité de l’entreprise en matière de gestion des déchets ne laisse plus de place au doute : tout producteur ou détenteur est responsable du tri, du suivi et du traitement de ses déchets jusqu’à leur valorisation finale. La France a renforcé ce cadre avec la loi AGEC, le décret 5 flux (tri du papier, métal, plastique, verre, bois), et l’extension des filières à responsabilité élargie du producteur (REP).

Parmi les obligations réglementaires : tri à la source, tenue d’un registre de suivi (papier ou numérique), recours à des prestataires agréés, et déclaration sur la plateforme Trackdéchets pour les flux dangereux ou spécifiques (amiante, fluides frigorigènes, DASRI). Retenez bien : le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ! La réglementation évolue, mieux vaut s’y préparer. Une entreprise a ainsi évité une lourde sanction en restant en veille réglementaire et en adaptant ses process dès l’annonce d’une nouvelle obligation REP.

Pour vous repérer dans le détail des lois, un point de départ utile : Gestion des déchets de l’entreprise – Service-public.fr.

Mais comment distinguer les différents types de déchets concernés par ces obligations ?

Les sanctions en cas de non-respect

Ignorer les règles, c’est s’exposer à des sanctions gestion des déchets sévères : amende jusqu’à 750 000 € pour une personne morale, 4 ans d’emprisonnement, astreintes journalières… Un simple oubli de registre ou un mauvais tri peut coûter cher, et les contrôles se multiplient, parfois à l’improviste. Les sanctions gestion des déchets sont graduées : de l’avertissement à la mise en demeure, puis l’amende, la fermeture temporaire, voire la suspension d’activité.

Non-respect constaté

Amende (max.)

Peine complémentaire

Abandon ou dépôt illégal de déchets

150 000 € (physique) / 750 000 € (morale)

4 ans d’emprisonnement

Non-respect mise en demeure

250 000 € à 1 250 000 €

3 ans d’emprisonnement

Registre absent ou erroné

750 € (physique) / 3 750 € (morale)

Délit, sanctions cumulables

Non-respect d’un tri obligatoire

Jusqu’à 75 000 €

Astreinte journalière 1 500 €

Les sanctions peuvent vite grimper, parfois jusqu’à 750 000 € ! Un simple oubli peut coûter cher : une entreprise contrôlée par la police municipale à Lyon a dû payer une forte amende en raison d’un registre incomplet. Pour éviter ces risques, il est crucial de bien identifier et trier ses déchets. Mais comment s’y prendre concrètement ?

Pour les textes officiels : Légifrance – Sanctions déchets

Plateformes et registres : la traçabilité des déchets

La traçabilité des déchets est désormais au cœur des audits : chaque entreprise doit tenir un registre de suivi des déchets, conservé pendant 3 ans. Bonne nouvelle, la plateforme Trackdéchets de l’État français simplifie la déclaration et la centralisation des flux dangereux, amiante, fluides, VHU…

Informations à consigner dans le registre

Quantité, nature et origine des déchets

Date de collecte/remise

Mode de traitement et destination

Fréquence de collecte, moyen de transport

Quantité valorisée/réutilisée

Le registre doit être prêt à être présenté à tout moment. La traçabilité passe aujourd’hui par le numérique. Un responsable maintenance en industrie témoigne : « Notre dernier audit a été un jeu d’enfant grâce à Trackdéchets : tout était accessible en ligne, fini les classeurs poussiéreux. »

Pour tester la plateforme : Gérer la traçabilité des déchets et de l’amiante (Trackdéchets)

Une fois le cadre posé, il reste à comprendre la typologie des déchets à gérer.

 


 

Identifier et classer les déchets de l’entreprise

Les 5 types de déchets à gérer en entreprise

La classification des déchets est essentielle pour déployer une gestion efficace. En 2025, les types de déchets en entreprise à gérer sont :

  • Déchets ménagers assimilés : papiers, cartons, emballages, restes alimentaires issus des bureaux ou de la restauration collective.

  • Déchets d’activités économiques (DAE) : rebuts de production, matières premières usées, déchets logistiques.

  • Déchets dangereux : solvants, huiles, piles, produits chimiques, certains équipements électroniques.

  • Déchets inertes : béton, briques, tuiles, issus des travaux ou démolitions.

  • Autres déchets spécifiques : végétaux, électroniques non dangereux, encombrants.

Type de déchet

Exemples principaux

Obligations spécifiques

Déchets ménagers

Papier, carton, emballages, restes repas

Tri à la source, compost

DAE

Débris production, palettes, plastiques

Tri, registre, valorisation

Déchets dangereux

Piles, solvants, batteries, produits chimiques

Traçabilité, REP, Trackdéchets

Déchets inertes

Béton, briques, céramique, gravats

Registre, réutilisation

Autres

Végétaux, électro, encombrants

Filières adaptées

La classification est essentielle pour déployer une gestion efficace. Chaque catégorie impose sa propre méthode de traitement. Un exemple : une PME agroalimentaire pensait n’avoir que des déchets banals, jusqu’à la découverte de solvants toxiques dans son atelier de maintenance.

Mais comment savoir si un déchet est dangereux ou non ?

Pour aller plus loin sur le sujet : Gestion des déchets dangereux des entreprises – Service-public.fr

Qu’est-ce qu’un déchet dangereux, inerte ou soumis à REP ?

Un déchet dangereux présente au moins une propriété de danger (HP1 à HP15 : explosif, toxique, corrosif, etc.). Ces critères, fixés par l’Union Européenne, s’appliquent aussi à tout déchet contenant des polluants organiques persistants (pesticides, PCB…). Tout déchet qui contient un seul polluant organique persistant devient dangereux.

Code HP

Signification (résumé)

HP1

Explosif

HP7

Cancérogène

HP14

Écotoxique

HP15

Déchet susceptible de présenter un danger non direct

Les REP (Responsabilité Élargie du Producteur) couvrent désormais une dizaine de filières en 2025 : emballages, équipements électriques, jouets, textiles, etc. Si vous produisez, importez ou distribuez ces produits, vous devez organiser leur collecte et leur traitement.

« Les REP couvrent désormais une dizaine de filières en 2025. » Cas vécu : une PME informatique ignorait qu’elle devait financer la collecte de ses anciens écrans via la REP EEE – jusqu’au contrôle surprise du prestataire…

Pour la liste complète des dangers : Document de la Commission européenne – classification déchets

Maintenant que la typologie est claire, comment mettre en place une gestion efficace au quotidien ?

Tableau synthétique des obligations par type de déchets

Ce tableau vous permet de visualiser d’un coup d’œil vos obligations gestion déchets :

Type de déchet

Obligation de tri

Registre/traçabilité

Prestataire agréé

Obligation REP

Sanctions principales

Déchets ménagers

Oui

Facultatif

Oui

Selon filière

Amende jusqu’à 75 000 €

DAE

Oui

Oui

Oui

Non

Mise en demeure

Déchets dangereux

Oui (séparé)

Oui (Trackdéchets)

Oui

Oui

750 000 €, prison

Déchets inertes

Oui

Oui

Oui

Non

Amende, fermeture

REP (EEE, jouets…)

Oui

Oui

Oui

Oui

Astreinte, sanction

À retenir : Imprimez ce tableau et affichez-le dans vos locaux. Vos obligations varient selon la nature et le volume des flux.

Passons maintenant à la démarche concrète pour structurer une gestion efficace des déchets.

 


 

Les 7 étapes pour mettre en place une gestion efficace des déchets en entreprise

Étape 1 – Diagnostic et cartographie des déchets

Commencez par réaliser un audit des déchets. Qui produit quoi ? Où ? À quelle fréquence ? Utilisez une grille ADEME pour cartographier types, volumes, sources. Impliquez tous les services, du bureau à la logistique. Repérez les gaspillages dans les procédés de production. Exemple réel : une société de services a découvert qu’elle consommait 20 000 feuilles de papier par mois simplement à cause d’impressions automatiques inutiles.

Source

Type de déchet

Volume/mois

Mode de collecte

Bureaux

Papier

200 kg

Bac de tri

Atelier

Solvants

50 L

Fût sécurisé

Restauration

Biodéchets

300 kg

Composteur

Une fois le diagnostic posé, il est temps de formaliser une politique adaptée.

Pour des outils pratiques : ADEME – Outils diagnostic déchets

Étape 2 – Élaborer une politique de gestion des déchets

Définissez une politique gestion déchets claire : objectifs, indicateurs, engagements RSE. Formalisez-la dans un document signé par la direction et relayé par le service RH. Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ! Travaillez avec vos équipes pour réduire à la source. Exemple : dans un restaurant d’entreprise, la suppression des barquettes individuelles a réduit de 35 % les déchets plastiques en 6 mois.

La politique est posée, reste à embarquer toutes les équipes dans la démarche.

Pour comprendre le contexte légal : Loi AGEC : économie circulaire

Étape 3 – Formation et sensibilisation des collaborateurs

La formation gestion déchets est le vrai déclencheur du changement. Prévoyez des ateliers, e-learnings, affichages, signalétique tri claire… Intégrez cette dimension dans le parcours d’intégration, organisez des challenges internes. Rien n’empêche le partage de bonnes idées ou la prise d’initiative. Profitez des journées mondiales pour créer l’émulation collective. Un client témoigne : « Un simple concours de tri a doublé le taux de recyclage en 2 mois ! »

Une fois les équipes sensibilisées, place à l’aspect matériel de la démarche.

Pour des ressources pédagogiques : Zero Waste France : Décret 5 flux

Étape 4 – Adapter les infrastructures et équipements

Matériellement, rien ne fonctionne sans les bons bacs de tri, composteurs, équipements de tri sélectif. Privilégiez des bacs accessibles, du matériel réutilisable (mugs, couverts), une signalétique claire dans tous les espaces communs. Dites non au jetable ! Les équipements doivent être facilement accessibles. Une société a réduit de moitié ses déchets café en distribuant des mugs réutilisables.

La structure est en place, mais comment garantir le traitement conforme ?

Équipement recommandé

Usage

Bac tri sélectif

Papier, plastique, métal, verre

Composteur entreprise

Biodéchets, restes de cantine

Fûts sécurisés

Déchets dangereux (solvants, huiles)

Signalétique

Sensibilisation, consignes simples

Pour choisir son équipement : Tri à la source des déchets des entreprises

Étape 5 – Choisir et piloter ses partenaires/prestataires

Le choix du bon prestataire gestion déchets est déterminant. Exigez agrément, traçabilité, reporting, proximité. Demandez une attestation annuelle de valorisation, visitez leurs installations, vérifiez leur capacité à traiter vos flux spécifiques. Leur expertise va être d’une grande utilité dans la mise en place. La traçabilité est essentielle. Attention, une entreprise a dû changer de prestataire suite à la découverte d’un défaut de traçabilité lors d’un contrôle.

Critères de sélection du prestataire

Agrément officiel

Suivi et reporting détaillé

Proximité géographique

Éco-organisme partenaire

Preuve de valorisation finale

Pour trouver un prestataire agréé : Annuaire SINOE Déchets

Pour aller plus loin, comment s’assurer que la démarche reste performante dans la durée ?

Étape 6 – Suivi et amélioration continue

Pilotez votre démarche avec des indicateurs gestion déchets : volumes collectés, taux de recyclage, coût par tonne, incidents signalés… Réalisez un reporting déchets annuel, partagez les résultats avec les équipes, ajustez les process. La réalisation d’un rapport annuel montre l’intérêt de la démarche. Améliorer continuellement les processus garantit la performance et la conformité. Une PME industrielle a obtenu la certification ISO 14001 après 2 ans d’efforts concertés.

Indicateur

Cible annuelle

Taux de recyclage

> 70 %

Volume déchets ultimes

< 10 %

Coût global

-15 %/an

Les progrès sont là, mais il reste à les valoriser auprès de toutes les parties prenantes.

Pour la traçabilité réglementaire : Traçabilité des déchets – Ministère de l’Écologie

Étape 7 – Communiquer en interne et en externe

La communication gestion déchets est le moteur de l’engagement. Valorisez vos résultats sur l’intranet, dans le rapport RSE, auprès des clients et fournisseurs. Mettez en avant les ambassadeurs internes. Cela renforce l’engagement des employés et valorise l’image de l’entreprise. La communication interne et externe est un levier puissant. Une entreprise de services a ainsi remporté un prix RSE local grâce à sa politique déchets exemplaire.

Pour découvrir les filières REP et obligations : Filières à Responsabilité Élargie du Producteur (REP)

Pour aller plus loin, voyons ce que prévoit la loi pour les filières spécifiques comme la REP.

 


 

Focus 2025 : Filières REP, nouveautés réglementaires et obligations spécifiques

Les filières REP à connaître en 2025

Les filières REP (Responsabilité Élargie du Producteur) imposent aux producteurs, importateurs et distributeurs l’organisation et le financement de la collecte et du recyclage de leurs produits en fin de vie. En 2025, les filières concernées sont plus nombreuses : emballages, équipements électriques et électroniques (EEE), jouets, textiles, mobilier, articles de sport, bricolage, pneus, huiles, etc.

Filière REP

Produits concernés

Obligation principale

Emballages

Tous secteurs

Financer collecte/recyclage

EEE

Informatique, électroménager

Reprise gratuite, traçabilité

Jouets, articles de sport

Tout secteur

Collecte séparée, reporting

Textiles

Habillement, linge

Financer collecte, tri

Mobilier

Meubles, literie

Filière spécifique

Les REP couvrent désormais une dizaine de filières en 2025. Emballages, EEE, jouets, textiles… la liste ne cesse de s’allonger ! Une PME du jouet a découvert son obligation REP lors d’un audit : mieux vaut vérifier chaque année sa situation et contacter l’éco-organisme de filière.

Des obligations qui s’appliquent à de nombreux produits, parfois insoupçonnés…

Pour la liste à jour : Filières à Responsabilité Élargie du Producteur (REP)

Les nouveautés réglementaires à venir (2025 et après)

La réglementation déchets 2025 continue d’évoluer. Depuis le 12 février 2025, il n’est plus possible de céder les déchets au service public : chaque entreprise doit trouver un prestataire privé agréé. La loi AGEC continue d’étendre ses obligations : extension des plastiques interdits, nouvelles règles sur les biodéchets, reporting renforcé, anticipation des exigences européennes sur la traçabilité numérique.

Depuis le 12 février 2025, il n’est plus possible de céder les déchets au service public. La loi AGEC continue d’étendre ses obligations. Déjà, un projet de loi vise à renforcer la traçabilité des flux en temps réel – de quoi justifier une veille annuelle !

La législation va continuer d’évoluer, mieux vaut rester informé !

Pour suivre les évolutions : Loi anti-gaspillage économie circulaire

 


 

Prendre la gestion des déchets comme un levier de transformation durable

Après tout ce que nous venons de voir, un constat s’impose : la gestion des déchets en entreprise n’est plus une option ni un simple passage obligé. En 2025, elle s’impose comme un puissant levier de conformité, de performance et de transformation organisationnelle.

Si l’on résume : chaque entreprise doit connaître ses obligations, établir un diagnostic précis, structurer sa démarche (politique, formation, équipements, partenaires), piloter et valoriser ses résultats, tout en restant en veille sur les évolutions réglementaires. Ce n’est pas seulement une affaire d’amendes ou de contrôles. C’est un outil pour motiver vos équipes, renforcer votre image, réduire vos coûts et participer activement à la transition écologique.

Prêt à transformer la gestion des déchets en un véritable levier de performance durable ? La dynamique d’innovation qui anime ce secteur ne fait que commencer. Les entreprises les plus agiles sauront tirer parti de ces évolutions pour construire un modèle plus responsable, plus efficace… et, au fond, bien plus inspirant pour tous.

 


 

FAQ – Gestion des déchets en entreprise (2025)

Quelles sont les obligations des entreprises en matière de tri des déchets en 2025 ?

Depuis 2025, la gestion des déchets en entreprise impose le tri à la source de plusieurs flux (papier, métal, plastique, verre, bois, biodéchets, textiles, etc.), la tenue d’un registre ou l’utilisation de plateformes comme Trackdéchets pour certains déchets, et le recours à un prestataire agréé. Les obligations varient selon la taille et l’activité, mais la traçabilité et la valorisation sont systématiquement requises.

Comment organiser concrètement la gestion des déchets dans une PME ?

Pour structurer la gestion des déchets en entreprise, commencez par un audit des déchets pour identifier vos flux, mettez en place des bacs de tri adaptés, formez vos équipes, choisissez un prestataire agréé et tenez un registre de suivi. Pilotez la démarche avec des indicateurs de performance et communiquez régulièrement en interne.

Quels sont les principaux risques en cas de non-conformité ?

Le non-respect des règles de gestion des déchets en entreprise expose à des amendes pouvant atteindre 750 000 €, des astreintes journalières, voire des peines de prison en cas de faute grave. Les contrôles sont fréquents. Un oubli de registre ou un tri incorrect peut entraîner une sanction immédiate.

Comment choisir un prestataire de gestion des déchets ?

Il faut privilégier un prestataire gestion déchets agréé, capable d’assurer la traçabilité, de fournir un reporting détaillé et de valoriser vos flux selon la réglementation. Demandez une attestation de valorisation annuelle, visitez les installations, vérifiez la conformité aux filières REP si besoin.

Quels outils pour la traçabilité et le suivi des déchets ?

L’outil principal en 2025 reste la plateforme Trackdéchets, obligatoire pour les flux dangereux, amiante, fluides, etc. Pour les autres déchets, un registre papier ou numérique suffit. Ces outils garantissent la conformité de la gestion des déchets en entreprise et facilitent les audits.

 

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